Petites histoires de gens ordinaires et extraordinaires par Odile Lasmarrigues
Aux portes de l'oubli, avant que la mémoire ne s'étiole, je veux me souvenir de toi et de ce moment vaporeux. Les contours de la scène se font moins nets à mesure que le temps passe, mais qu'importe, l'intensité du sentiment génère des images un peu irréelles....
Il était une fois un petit garçon à l'imagination très fertile. Quand la nuit tombait, il se sentait vite inquiet devant les ombres qu'il voyait bouger derrière ses fenêtres. Déjà il s'imaginait des sorcières aux doigts crochus venues l'enlever ou bien...
Collaboration au livre de témoignages de Grégory Mutombo "Le souffle de la grâce" Ed. Trédaniel. 2019.
Il était une fois une petite fille qui pleurait tout le temps. Elle pleurait quand elle avait faim, quand elle avait peur, quand elle était triste. Elle pleurait encore quand elle était en colère, quand elle avait froid et aussi quand elle avait faim....
Maintenant que la société se fige, que les lieux publics ferment, que nos enfants sont sommés de rester chez eux, comment allons nous calmer cette éternelle angoisse existentielle alors que nous n'avons plus à disposition notre panel d'activités et de...
Les cuisses comme prises dans un étau, une larme colmatée par un rimmel desséché, une désagréable sensation de moiteur entre les orteils et les fesses décidément bien trop humides.. Tu sais, je crois que tu es allée au bout de ce que tu pouvais donner......
Timide devant le miroir, tu n'oses pas vraiment encore te montrer. Gonflé, tuméfié, troué,.. sur toi encore une vague odeur d’hôpital, une tristesse que les plis de ta chair racontent à demi mot. Je mets de la distance entre nous, et pourtant tu fais...
Ce conte fait suite à "La princesse qui n'aimait pas les saisons" Dans le pays imaginaire, la petite princesse avait bien grandi. Le bon air du parc du château avait fortifié ses os et redonné de la couleur à ses joues. A présent, la petite princesse...
Voilà, tout est dit dans le titre, maman pète un câble, décroche son sourire, range son regard compatissant, maman en a raz le tablier de toujours essayer d’être parfaite. Parce que de leur coté, nos enfants, eux sont loin de l’être et cela ne les effleure...
Je regarde la pendule... 9 heures... Je ne suis pas sereine. Bientôt, je vais te rencontrer et je sais que doucement tu deviendras importante pour moi. Tu viendras chez moi, de temps en temps, puis de plus en plus jusqu'à t'immiscer dans mon intimité....